Rencontrez Denis Desaulniers, nouveau vice-président-Ressources humaines du Groupe Maurice !

|Entrevue

En poste depuis quelques semaines seulement, Denis Desaulniers a gentiment accepté de nous en dévoiler un brin sur sa vie personnelle et professionnelle. Après de multiples expériences au sein d’entreprises tant québécoises, canadiennes qu’internationales, l’homme humble et généreux qui se joint au Groupe Maurice comme vice-président – Ressources humaines se dit honoré d’œuvrer pour le mieux-vieillir.

Denis, votre parcours professionnel est riche de nombreuses expériences dans différents domaines. Comment en êtes-vous arrivé à choisir Le Groupe Maurice pour poursuivre votre carrière ?

C’est vrai que j’ai travaillé pour de belles et grandes entreprises et ces expériences me seront précieuses pour relever ce nouveau défi au Groupe Maurice. À mes yeux, la réussite professionnelle est un vecteur important, mais il est également essentiel de conserver un bon équilibre. Le travail fait donc partie d’un tout, au même titre que la santé, la famille, les amis et les bonheurs de la vie.

J’ai œuvré au sein de Quebecor, Colabor et chez PepsiCo pendant 15 ans, où j’ai d’ailleurs eu la chance de travailler avec Alain Champagne. Au-delà d’une collaboration qui fut agréable, Alain et moi partageons surtout des valeurs communes et c’est ce qui nous a motivés à garder une belle relation professionnelle depuis. Évidemment, lorsque j’ai su qu’il allait devenir président du Groupe Maurice, j’étais vraiment très heureux pour lui, comme pour l’entreprise, connaissant son grand talent et son expertise. Je suis depuis devenu un « follower » du Groupe Maurice sur les médias sociaux. Je me souviens d’ailleurs très bien de la publication de Luc Maurice à l’automne 2022 pour annoncer l’arrivée d’Alain à la présidence. J’ai trouvé son approche très inspirante.

De mon côté, tout allait pour le mieux dans mon précédent emploi dans le secteur minier. J’avais de beaux défis devant moi, j’aimais mon équipe et l’entreprise au sein de laquelle j’œuvrais. Mais quand l’opportunité de venir travailler au Groupe Maurice s’est présentée à moi, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion. J’ai donc entamé le processus de sélection, et à mon grand bonheur, obtenu le poste.

Qu’est-ce qui vous a attiré au Groupe Maurice, finalement ?

Premièrement, le secteur des RPA m’a toujours intéressé. Tous les jours, nous avons la chance de faire une différence dans la vie des aînés. Je suis proche aidant de mon père qui vit avec l’Alzheimer. Il habite d’ailleurs une résidence autonome à semi-autonome. Je connais donc bien la réalité de ce milieu, mais aussi ce que ça prend pour que les familles et les proches se sentent en confiance. Les gens qui prennent soin de mon père sont des anges pour moi. Ce que Le Groupe Maurice a accompli en 25 ans est remarquable. La fierté de m’investir pour une marque solide qui véhicule de belles valeurs, c’est crucial à mes yeux.

Par ailleurs, au fil du processus de recrutement, j’ai rencontré des gens formidables et cela a grandement influencé mon choix. J’ai envie de travailler dans une entreprise québécoise en croissance, qui a une belle culture et qui souhaite faire une différence dans la vie des gens. Tout cela m’a convaincu de choisir Le Groupe Maurice pour poursuivre ma carrière.

Sur quelles responsabilités vous concentrerez-vous au cours des prochaines semaines ?  

Débuter dans une nouvelle entreprise consiste à se lancer dans un plan d’intégration de 100 jours. Premièrement, je dois comprendre la culture d’entreprise du Groupe Maurice, bien connaître les gens qui y travaillent. C’est la base pour un bon départ. Puisque la vision et les besoins en RH ne s’arrêtent pas parce qu’il y a un nouveau VP en place, il faut continuer d’agir, car il y a des orientations à donner et des décisions à prendre. Anne Grenier, ma prédécesseure, est d’un support incroyable dans mon intégration. Elle sera avec moi un certain temps afin d’assurer une bonne transition avant de profiter d’une retraite bien méritée.

Afin d’émettre un diagnostic approprié au bout du plan de 100 jours, je vais m’asseoir avec le comité de direction pour connaître leur opinion quant à la maturité des processus RH. Je vais faire de même avec les membres de mon équipe, que je sais solide et compétente. Tout cela m’aidera à me faire une tête et à planifier la suite sur des bases stables.

La réflexion stratégique qui a eu lieu en 2023 par l’équipe de direction servira également de base  pour établir nos priorités RH 2024. Je pense déjà à quelques pistes d’action. Par exemple, attirer une main-d’œuvre qualifiée et bien la mobiliser sera le nerf de la guerre. Nos plans de formation sont aussi essentiels : il faudra développer le leadership en supportant adéquatement nos employés dans cette démarche.

Aussi, j’accorderai une attention particulière à la gestion du changement, parce qu’il y a de grands chantiers qui arrivent en ce sens. Le rôle premier des RH est de bien prendre soin de nos gens. Anne et l’équipe ont instauré des programmes que l’on veut continuer de faire fleurir pour faciliter, par exemple, l’équilibre travail-famille, l’accès au service de télémédecine ou l’utilisation du programme d’aide aux employés. Je vais d’abord m’approprier les façons de faire et, s’il y a lieu, élaborer des suggestions, mais je suis confiant : je vois qu’on a les bons outils, de bons systèmes, de belles méthodes de travail… les gens sont allumés, impliqués, ouverts d’esprit… je pense qu’on a tout pour réussir et ça me motive beaucoup !

Est-ce que ça fait une différence pour vous de travailler pour des humains plutôt que pour un produit « plus matériel » ?

Oui, énormément. C’est beaucoup plus valorisant ! Je sens qu’on peut réellement faire une différence dans la vie des gens et on le constate dès qu’on met les pieds en résidences. Les personnes plus âgées ont forgé le Québec d’aujourd’hui ! Ce n’est pas rien ! Ils ont tout mon respect et la moindre des choses est qu’on s’investisse pour qu’ils soient bien. C’est notre responsabilité. Maintenant, ce sera un grand apprentissage pour moi puisque la gestion de résidences concerne tellement d’aspects de l’être humain, en plus d’enjeux qui touchent la société tout entière. J’ai une tonne de choses à apprendre !

L’erreur que les gens font, parfois, c’est de ne pas prendre le temps de bien comprendre l’essence même du domaine dans lequel ils évoluent. Je maitrise bien les notions RH de base comme le recrutement, la rémunération, le développement des talents ou les relations de travail. Mais les opérations, le terrain, les valeurs, chaque pilier à la base de la mission, c’est une autre « game » ! J’ai donc à cœur de bien saisir cette réalité pour pouvoir relever les défis qui se présenteront.

Quel est le rôle des RH aujourd’hui, en 2024 ? Est-ce que ça a beaucoup changé depuis, par exemple, les cinq dernières années ?

Oui, évidemment. La COVID-19 a changé la donne à plusieurs niveaux. C’est drôle à dire, mais la pandémie aura eu du « bon » à certains égards. Au niveau du marché du travail, ça a fait tomber des tabous, des vieux principes. Avant ça, c’était impensable qu’une entreprise soit performante avec des employés en télétravail. Aujourd’hui, on constate que c’est tout à fait possible.

L’autre élément qui génère de grands changements, c’est que la présence des baby-boomers sur le marché du travail a énormément diminué. En 2024, ce sera la première année où cette génération ne sera plus majoritaire. Ça va changer beaucoup de choses au niveau des façons de faire et de penser. Nos milieux de travail sont aussi de plus en plus diversifiés, et il est capital de s’ajuster à cette nouvelle réalité en vue de créer des environnements plus inclusifs. Aujourd’hui, le sentiment de réalisation des employés, la saine culture d’entreprise ou la conciliation travail-famille sont également des aspects qu’il faut prioriser à tout prix. Si on ne s’ajuste pas comme entreprise en ce sens, on manque le bateau.

Quelles seront les priorités alors, pour rester à l’affût de ces nouvelles exigences et demeurer un employeur de choix ?

Il faut être contemporain et comprendre qu’il faut privilégier l’équilibre de vie dans sa globalité. Le but n’est plus de travailler un nombre astronomique d’heures, mais bien de mieux travailler et savoir s’organiser. C’est ce que les gens demandent parce que leurs priorités ont évolué.  L’identification aux valeurs d’une entreprise aussi est un point tournant dans le processus de sélection d’un milieu de travail. La responsabilité sociale, la place de l’environnement dans les décisions, l’implication dans la communauté… le fameux ESG est considéré et crucial. Pour attirer et garder les employés aujourd’hui, il faut être allumés, modernes et créatifs.

Pour y arriver, les gestionnaires ont un rôle très important à jouer. Ils doivent être des catalyseurs pour leurs équipes. Les gens ne cherchent plus des patrons : ils cherchent des mentors. Les employés de demain auront le choix sur le marché de l’emploi. Il faut donc s’assurer d’offrir un milieu de travail où les gens peuvent s’émanciper.

Et vous, quel type de leader êtes-vous ?

Le respect, la mobilisation et le développement des gens sont au cœur de mes priorités. Toute ma vie, j’ai fait du sport et, même si je suis calme en apparence, je suis assez intense à l’intérieur. Quand je fais du ski ou du vélo par exemple, j’aime me donner des objectifs et mettre la barre haute. J’ai un peu la même vision dans mon rôle au travail. J’ai des aspirations et je désire que les équipes livrent la marchandise, mais jamais au détriment du plaisir ou de l’équilibre. Je les responsabilise donc beaucoup et j’encourage leur développement. La reconnaissance des talents et la croissance de ceux-ci, c’est super important pour moi. J’encourage l’épanouissement professionnel, les opinions, les idées, l’autonomie. Je crois aussi beaucoup au travail collaboratif et à la complémentarité des forces de chaque personne dans une équipe.

Qui est Denis en dehors du travail ?

Ma famille occupe une place de choix dans ma vie. Je suis papa de deux grandes filles : Laurie, 24 ans, et Anne-Marie, 30 ans, qui travaillent toutes les deux en technologies de l’information ! Ma conjointe Annie et moi adorons le plein air et aimons nous promener dans les sentiers en forêt en Estrie avec notre berger australien. Nous prenons également beaucoup de plaisir à organiser des réunions familiales ou entre amis.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour cette nouvelle aventure professionnelle ?Vice-Président

Sentir que je vais faire une différence dans la croissance de l’entreprise, mais surtout, dans la vie des gens. Ce que ça va m’apporter, je crois, c’est une valorisation accrue, une raison d’être plus précise, un sens encore plus grand à ce que je fais. C’est aussi, en quelque sorte, un domaine qui va me préparer tranquillement à la prochaine étape de ma vie. J’espère que, quand j’aurai 85 ans, je vais encore apprendre, être curieux, évoluer, mais surtout avoir la place en société pour le faire. Je ne me vois pas arrêter de travailler… juste changer de vocation. Mais pour ça, il faut que la santé suive ! J’espère être chanceux à la loterie de la vie !

Nous vous le souhaitons de tout cœur, Denis ! Merci pour cet entretien et bonne longévité au Groupe Maurice !