Valérie Paquette prend la direction de la Fondation Luc Maurice

Le Groupe Maurice est fier de vous annoncer la nomination de Valérie Paquette à la direction générale de la Fondation Luc Maurice! Elle succède à Matias Duque, dont elle entend poursuivre la mission avec autant de cœur et d’engagement! Nous l’avons rencontrée afin d’en apprendre davantage sur son parcours, ses motivations et sa vision pour la Fondation.

 

Valérie Paquette, pourriez-vous nous parler un peu de votre parcours professionnel?

Je travaille dans le domaine philanthropique depuis une dizaine d’années. Avant ça, j’ai passé cinq ans dans le milieu communautaire, notamment en éducation et en environnement. J’ai aussi étudié en animation et recherche culturelles, et je détiens une maîtrise en communication.

J’ai beaucoup aimé mon passage dans le communautaire, mais au fil du temps, j’ai senti le besoin de relever de nouveaux défis. Je me suis donc inscrite au certificat en philanthropie à l’Université de Montréal, et j’ai rapidement décroché un premier poste à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA).

Par la suite, j’ai travaillé à la Fondation de Polytechnique, puis à celle de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Pendant mes trois ans là-bas, j’ai notamment contribué à accroître significativement les revenus philanthropiques en soutien à sa mission !

 

La philanthropie, ça vous connaît, alors!

On peut dire que c’est dans mon sang ! Plus jeune, ma mère était cheftaine chez les louveteaux, puis chez les scouts à Lacolle. J’ai donc grandi dans cet esprit d’entraide, de solidarité et de don de soi.

Les valeurs du scoutisme m’ont profondément marquée, et c’est tout naturellement que j’ai poursuivi sur cette voie : d’abord par le bénévolat, puis le communautaire et maintenant la philanthropie. Me dépasser pour aider les autres, c’est une seconde nature.

 

Qu’est-ce qui vous a interpellée dans la mission de la Fondation Luc Maurice et qui vous a poussée à vous joindre à l’organisation?

Ce qui m’a interpellée, c’est de pouvoir œuvrer une fois de plus en philanthropie, tout en explorant un milieu différent. Après plusieurs années à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, j’avais envie de nouveaux défis et de poursuivre mon évolution professionnelle ailleurs.

Quand j’ai vu l’offre de directrice générale de la Fondation Luc Maurice, j’ai tout de suite été intriguée. C’est une fondation privée, avec des enjeux différents de ceux que je connaissais : plutôt que de centrer son action sur les campagnes de financement, elle mise sur un impact social tangible en santé et en mieux-vieillir. Cette approche me parle vraiment, tout comme la vision de Luc Maurice, d’ailleurs !

 

En quoi sa vision vous a-t-elle inspirée justement?

Dans ma vie, j’accorde beaucoup d’importance à la cohérence entre les valeurs que porte une organisation – ou une personne – et ses actions. J’aime savoir que « les bottines suivent les babines », et c’est exactement ça que j’ai retrouvé chez Luc Maurice.

La première fois que je l’ai rencontré, c’était au siège social du Groupe Maurice. Je l’ai trouvé agréable et charismatique, mais surtout, en total accord avec ses principes. C’est une personne accessible, terre-à-terre, qui sait de quoi elle parle. Je pense que j’avais besoin de cet ancrage pour poursuivre mon évolution dans la philanthropie.

 

Dans vos premières semaines en poste, qu’est-ce qui vous a le plus marquée ou touchée?

En dehors de Luc Maurice, je pense que ce sont les employés du Groupe Maurice. Mon bureau se trouve au siège social de l’entreprise : les gens m’ont accueillie comme l’une des leurs et ça m’a aidée à me sentir bien, dès les premiers instants.

Il faut savoir que j’étais seulement supposée assurer l’intérim, en attendant de trouver la nouvelle personne qui dirigerait la Fondation Luc Maurice. Lorsque je suis arrivée, Claude Savard, vice-président – Technologies de l’information, m’a dit « Tu vas voir, d’ici quelques jours, tu ne voudras plus partir ». Sur le moment, j’ai ri, puis au bout de deux semaines, j’ai compris ce qu’il voulait dire. J’ai alors appelé les ressources humaines pour leur annoncer que j’étais intéressée à combler le poste de façon permanente !

 

Vous arrivez à la tête d’une fondation bien ancrée dans le milieu. Avez-vous une idée de la direction que vous aimeriez lui faire prendre?

D’abord, je tiens à souligner tout le travail remarquable qui a été accompli jusqu’ici. La Fondation a su s’enraciner solidement dans la communauté et initier des projets porteurs de sens. Mon souhait est de poursuivre sur cette lancée, en poussant encore plus loin certaines de ces initiatives et en faisant rayonner plus largement la vision de la Fondation.

Par exemple, le programme intergénérationnel École Réflexe Aîné, qui vise à déconstruire l’âgisme en milieu scolaire, m’interpelle particulièrement, car je crois profondément au pouvoir de l’éducation pour faire évoluer les mentalités.

Même chose pour le programme d’appariement des dons, qui permet de doubler les contributions des employés et des résidents. C’est une formule très mobilisatrice que j’aimerais faire rayonner davantage.

Plusieurs résidences du Groupe Maurice sont très actives en matière d’initiatives philanthropiques, et je voudrais que ces élans trouvent encore plus d’écho, au-delà de nos canaux habituels. Ce serait une façon de renforcer leur engagement, je pense. Bon, cela fait peu de temps que je suis en poste donc cette idée est encore en réflexion, mais je la garde bien en tête ! (rires)

 

Quelle est votre approche personnelle de la philanthropie et de la mobilisation sociale?

Je voudrais faire la distinction claire entre le travail communautaire et la philanthropie. Le communautaire, ce sont des organismes qui agissent directement sur le terrain, en mettant en place des programmes pour répondre aux besoins de la population, notamment les plus vulnérables. La philanthropie, elle, joue un rôle complémentaire : elle va mobiliser des ressources pour soutenir ces actions.

D’ailleurs, ce que j’aime particulièrement avec la Fondation Luc Maurice, c’est sa double casquette. Elle ne se contente pas de soutenir des organismes : elle s’implique concrètement. Des initiatives comme la Marche des aînés ou les repas de Noël en témoignent. Ça me motive énormément, parce que ça prouve qu’on peut à la fois supporter, mobiliser et incarner ce qu’on défend.

 

La Fondation Luc Maurice entretient des liens étroits avec des partenaires et des organismes dans plusieurs milieux. Quelle importance accordez-vous à ces collaborations et comment souhaitez-vous les nourrir sous votre leadership?

Pour que la philanthropie réussisse, la collaboration est cruciale. Très bientôt, je vais rencontrer les principaux organismes que la Fondation soutient pour en savoir plus sur leur histoire, quels sont leurs projets, leur mission, etc. Je vais aller chercher le plus d’informations possible pour pouvoir mieux les épauler dans le futur.

Dans la vie, on n’est jamais en circuit fermé. Quand on avance en équipe, on va forcément plus loin. Pour moi, Le Groupe Maurice, mais aussi les partenaires, font partie de mon équipe et ensemble, je suis sûre qu’on arrivera à poursuivre le beau travail de ces sept dernières années.

 

En effet! Merci Valérie, d’avoir répondu à nos questions avec autant de générosité et de sincérité. Votre parcours, vos passions et votre vision éclairent déjà d’un nouveau souffle la Fondation Luc Maurice. Nous vous souhaitons bonne chance pour la suite de cette belle aventure!