Mon grand-père était un arbre solide, dont les racines plongeaient dans la sagesse et dont les branches m’offraient abri et lumière...tel le figuier de son jardin, à l'ombre duquel nous nous asseyions durant les chauds midis d'été à Vitrolles. Avec lui, j’ai appris à questionner, débattre et respecter, à cultiver mon esprit critique, à incarner une personne humaniste et bienveillante, autant que possible. Ses valeurs, transmises comme un souffle discret, guident aujourd’hui mes gestes et mes choix. Elles me portent encore, indestructibles et rassurantes.

Ma tante est une femme déterminée, éloquente et profondément généreuse. Voyageuse dans l’âme, elle a aussi mené une brillante carrière de femme d’affaires, toujours guidée par la passion et la bienveillance. Elle m’a appris et continue de me montrer qu’avec de la volonté, de l’ambition et du cœur, on peut réaliser ce qui nous tient à cœur, peu importe notre parcours ou notre âge. Hier, aujourd’hui comme demain, elle restera pour moi une source précieuse de soutien, d’inspiration et de réconfort.

Je me souviens du plaisir qu'avait ma grand-maman paternelle lorsqu'elle nous cuisinait tous ses bons petits plats. Elle s'assurait toujours d'avoir un potage aux poireaux pour moi (mon préféré!) ou encore, en été, de la rhubarbe fraichement cueillie du jardin qu'elle me permettait de tremper dans une tonne de sucre! C'était sa façon de démontrer son amour. Sans le réaliser, sa cuisine est devenue un pilier de notre famille qui nous réunissait tous. Encore aujourd'hui, mes cousines et moi parlons des festins de grand-maman Rachel. Nous tentons toujours de reproduire ses recettes à sa façon !

Ma mère a toujours été une personne très importante dans ma vie. Maman solo et avec deux emplois étalés sur 6 jours, elle s’est assurée que nous ne manquions de rien : tant au niveau de notre éducation au privé, que nos étés passés en camps de vacances loin des troubles potentiels des quartiers de l'est de Montréal. Elle ne chômait pas pour notre bien-être et a tout fait pour nous offrir un encadrement strict à la fois aimant et chaleureux.

Ma grand-mère me dit toujours « Ne dis jamais quelque chose de mal sur autrui, car rappelle-toi, il n’y a que les montagnes qui ne se croisent pas. Contente-toi de regarder les gens de biais, c’est bien plus amusant de faire des grimaces que de médire ! ». Ce conseil a beau être teinté d'humour, il m'encourage à être bienveillante au quotidien, même en situation difficile !