Je suis l’Aîné de demain
« Vieillir, c’est vivre »
Nous croyons que notre vie ne devrait pas être si différente en vieillissant. En effet, pourquoi devrions-nous cesser de travailler, de faire ce qui nous passionne seulement parce que nous avons quelques années en plus ? Il s’agit d’une fausse croyance que nous souhaitons défaire. Nous devrions avoir la liberté de faire ce que nous aimons, de vivre à notre façon, bref, d’être qui nous sommes, peu importe notre âge. Puisque nous sommes tous l’aîné de demain, et que la population aînée ne cesse de croître, ne serait-il pas temps d’apprendre à mieux-vieillir collectivement ?
Commençons quelque part
Testez vos connaissances
Une autre des stratégies pour vaincre l’âgisme, c’est de connaître ce qu’on ne connaît pas. Remplissez ce questionnaire pour vous mettre à jour. Pour chaque quiz complété, la Fondation Luc Maurice remettra 2 $ à un organisme qui œuvre auprès des aînés.*
En vieillissant, la plupart d’entre nous continueront d’avoir une bonne mémoire. Bien que 40 % des personnes de 65 ans et plus démontrent certaines pertes de mémoire, celles-ci sont minimes et n’empêchent aucunement la poursuite des activités quotidiennes. De plus, l’OMS estime qu’après 60 ans, seulement 5 à 8 % des gens sont atteints d’Alzheimer ou d’un trouble neurocognitif à un moment ou un autre de leur vie.
Source : Société Alzheimer du Canada
Les écarts individuels sur le plan biologique (condition de santé, résistance physique, etc.) tendent à être plus marqués d’une personne âgée à une autre qu’entre jeunes (deux enfants de 10 ans seront plus semblables que deux personnes de 80 ans). Cette diversité rend d’ailleurs très difficile l’interprétation des études scientifiques sur le vieillissement dont les résultats ne s’appliquent pas toujours à la majorité des aînés. En plus des différences biologiques, plusieurs autres raisons accentuent les différences entre les personnes au fur et à mesure qu’elles vieillissent. Le niveau de richesse, l’éducation, l’environnement, l’activité physique et la socialisation sont tous des facteurs qui influencent grandement la manière dont les gens évoluent.
Source : Vieillissement - transcender les mythes, rapport OMS, 1999
Selon Statistique Canada, 18,5 % de la population était âgée de 65 ans et plus en 2018. Selon les projections, ce pourcentage devrait passer à 25 % d’ici 2030, et à 27 % en 2043.
Source : Rapport Portrait des Québécois de 65 ans et plus, Commission à la santé et au bien-être du Québec, 2021 et Institut de la statistique du Québec et Statistique Québec.
Les aînés n’ont jamais été aussi actifs sur le marché du travail : depuis une dizaine d’années, la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus en situation d’emploi a presque doublé, pour atteindre la barre historique des 11 %. Ceux-ci veulent demeurer actifs, conserver leur autonomie et élargir leur contribution.
Source : Vitrine statistique sur le vieillissement de la population, Gouvernement du Québec
On ne compte plus les études qui affirment que demeurer actif est un des éléments clés d’un vieillissement en santé et épanouissant. Tant sur le plan psychologique que physique, le fait d’avoir des projets personnels et de participer à des activités apporte de nombreux bienfaits : meilleure estime de soi, valorisation des forces et habiletés, amélioration des performances, augmentation du bien-être, épanouissement personnel et découverte d’un sens à la vie.
Source : La gestion des buts personnels : un programme favorisant le bien-être psychologique, Sylvie Lapierre Ph. D., Léandre Bouffard Ph. D. et Micheline Dubé Ph. D., Les Éditions JFD, 2021
Les personnes âgées sont souvent victimes d’âgisme lorsqu’il est question de conduite automobile. Or, l’âge ne doit pas être confondu avec les pertes fonctionnelles qui entravent la capacité de conduire. Selon la Société de l’assurance automobile du Québec (2006), conduire un véhicule de promenade de façon sécuritaire n’est pas une question d’âge, mais plutôt de « santé » des fonctions sensorielles (ex. : vision, ouïe), cognitives (ex. : mémoire, jugement, attention) et motrices (ex. : flexibilité, force musculaire). Que l’on soit jeune ou non, l’âge réel ne reflète que très peu l’aptitude à conduire. En général, les effets de la vieillesse apparaissent lentement, les changements sont à peine perceptibles et l’on s’y habitue sans trop s’en rendre compte (Conseil des aînés, 2006).
Source : Avis sur l’âgisme envers les aînés : état de la situation, Conseil des aînés du Québec, mars 2010
Selon une étude effectuée en 2018 par la Substance Abuse and Mental Health Services Association, ce sont les personnes âgées entre 12 et 17 ans qui auraient le taux le plus élevé d’épisodes de dépression (14,4 %), suivis par les 18 à 25 ans (13,8 %). Les adultes de 50 ans et plus auraient, quant à eux, le taux le plus bas (4,5 %).
Source : Substance abuse and Mental Health Services Association, 2018
Il a été démontré dans de nombreuses études que la motivation et la performance au travail ne décroissent pas avec l’âge. L’expérience et une meilleure capacité à travailler en équipe permettent aux personnes âgées de compenser leur légère perte de vitesse, si tel est le cas, et en font des ressources fort productives dans leur milieu de travail.
Source : Comité consultatif pour les travailleurs et travailleuses de 45 ans et plus, Revue de littérature sur l'âgisme, avril 2018, p.15.
Les recherches démontrent que la sexualité représente un centre d’intérêt important pour de nombreuses personnes âgées de plus de 60 ans. Des réalités contemporaines observées chez celles-ci font état des besoins d’affection et des envies sexuelles se traduisant par diverses pratiques.
Source : CHU de Québec, Université Laval.
Selon Statistique Canada, on estime que 24 % des Canadiens de plus de 65 ans se sentent isolés et aimeraient pouvoir participer à plus d’activités sociales. L’isolement social se produit lorsque la participation communautaire ou les interactions d’un aîné diminuent. On estime d’ailleurs à 30 % la proportion d’aînés canadiens à risque d’isolement social.
Source : Statistique Canada Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2008-2009, mentionné dans le Rapport sur l’isolement social des aînés 2013-2014. Gouvernement du Canada, p. 1, Conseil national des aînés (2014).
Merci de vous être mis à jour concernant la réalité des aînés !
Selon nous, pour vaincre les préjugés comme l’âgisme, il faut connaître l’autre. Et cela passe nécessairement par les connaissances. Réaliser que nous avons des fausses croyances est un excellent début pour démystifier cette période de la vie qui nous concerne tous. Nous sommes tous l’aîné de demain... peu importe notre âge. Choisissons, ensemble, un monde sans âgisme !
Grâce à vous, La Fondation Luc Maurice remettra 2 $* à des organismes œuvrant auprès des aînés :
