Paroles de cœur pour les 25 ans des Résidences du Marché
C’est ce mois-ci que nous célébrons les 25 ans des Résidences du Marché ! Inaugurée en 2000, cette première création du Groupe Maurice est à l’origine d’une longue lignée d’autres résidences, toutes portées par une même philosophie : celle du mieux-vieillir.
Pour marquer cet anniversaire en beauté, nous avons rencontré Madame Latour-Lapierre, l’une des premières résidentes à avoir emménagé sur place, ainsi que Monsieur Lamoureux et Madame Alarie, qui ont su faire de ce lieu leur véritable chez-eux. À travers leurs témoignages, vous découvrirez les débuts de la résidence et des récits de vie qui animent l’endroit depuis un quart de siècle.
Madame Latour-Lapierre, Monsieur Lamoureux, Madame Alarie, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
Madame Latour-Lapierre : Je m’appelle Marie-Rose et je suis née en 1924, du côté de Saint-Eustache, dans les Laurentides. Eh oui, vos calculs sont bons : j’ai bel et bien 101 ans ! Je me suis mariée à l’âge de 29 ans et j’ai eu six beaux enfants. J’ai été couturière et chapelière à la manufacture Chez Léonie, à Montréal, entre les années 1940 et 1960. Quand j’ai eu mes enfants, j’ai quitté mon emploi pour devenir mère au foyer. C’est aussi un métier à plein temps ! Avec tous les défis que représente ce rôle, je peux vous dire que ç’a été plus difficile d’être mère que d’être chapelière (rires) ! Aujourd’hui, je suis grand-mère de neuf petits-enfants et six arrière-petits-enfants.
Monsieur Lamoureux : Moi, je m’appelle Lionel et je suis né en 1930, à Sainte-Adèle, également dans les Laurentides. J’ai donc 95 ans. J’ai perdu ma mère très jeune , alors que j’avais 8 ans. À l’époque nous étions sept enfants alors certains d’entre nous ont été placés dans des familles d’accueil pour permettre à mon père de joindre les deux bouts. J’ai donc été élevé par des amis de mes parents, qui tenaient une boulangerie. C’est là que j’ai appris le métier. De 18 ans à presque 60 ans, j’ai été boulanger et même directeur de production. Si vous avez mangé du pain Gailuron un jour, alors vous avez mangé mon pain ! Sinon, j’ai été marié une première fois, en 1954, jusqu’au décès de ma femme. Depuis le 10 février 2022, je suis marié à Huguette, qui est là avec nous. J’ai eu deux filles avec ma première épouse. J’ai aussi deux petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants, dont le plus vieux a 5 ans.
Madame Alarie : Moi, c’est Huguette. Je suis née en 1940, à Montréal, dans une famille de six enfants. J’ai aussi perdu un de mes parents, mon père, à l’âge de 10 ans et j’ai également été placée dans un orphelinat, séparée de mes frères et sœurs. J’ai cinq enfants : que des garçons ! Ça me tenait à cœur d’en faire des bons citoyens, donc j’ai poursuivi des études en psychologie pour être en mesure de contribuer à la société et de montrer l’exemple à mes fils. Je pense avoir accompli ma mission, car ils ont de bonnes situations aujourd’hui ! La dernière fois que j’ai compté, j’avais treize petits-enfants. À nous deux, Lionel et moi, on a vingt-trois descendants. C’est toute une tribu !
Qu’est-ce qui vous a amené.e.s à choisir Les Résidences du Marché comme lieu de vie ?
Madame Latour-Lapierre : Mon mari est décédé deux ans avant mon arrivée au Groupe Maurice. On était en 2000, j’étais seule et la charge d’une maison était devenue trop lourde à porter. J’ai finalement entendu parler qu’une résidence était en train d’ouvrir à Sainte-Thérèse, donc j’ai voulu aller voir ça de mes propres yeux. Une de mes amies y habitait déjà depuis le mois de juillet. J’ai fait trois visites avant de me décider. Vous comprenez, je ne voulais pas me tromper. J’ai finalement emménagé en novembre, dans le dernier appartement qui restait au 3e étage… et j’y vis depuis maintenant 25 ans !
Monsieur Lamoureux : J’ai habité dans une autre résidence pour aînés à Sainte-Thérèse pendant plusieurs années. Je m’y plaisais, mais j’en avais assez de cuisiner, et malheureusement, la nourriture sur place n’était pas fameuse. Je n’avais plus le goût d’être là. Je suis finalement tombé sur Les Résidences du Marché du Groupe Maurice. Ce qui m’a surpris, c’est l’atmosphère qui y régnait. Les gens étaient faciles d’accès et j’ai senti que c’était différent des autres résidences que j’avais pu voir. J’étais avec ma fille, j’ai vu un petit logement qui me plaisait bien au 2e étage et c’était fait, comme on dit !
Madame Alarie : Pour ma part, j’ai vécu dans la même maison, à Terrebonne, pendant 56 ans. Un peu comme Marie-Rose, j’ai senti que je n’avais plus envie d’entretenir un si grand logement, surtout en hiver. En mars 2021, j’ai décidé de le vendre et j’ai laissé mon cœur me guider. Une travailleuse sociale m’a proposé d’aller visiter Les Résidences du Marché, et à la minute où je suis entrée dans l’appartement, j’ai ressenti quelque chose au plus profond de mon être. Je me suis dit « C’est chez moi », et j’ai emménagé quelques mois plus tard !
Quels sont vos tout premiers souvenirs ici ?
Madame Latour-Lapierre : Ce qui m’a vraiment frappée, c’est la gentillesse qu’on m’a témoignée quand je suis arrivée. Si vous saviez à quel point ça m’a fait du bien d’être accueillie comme ça. Je me souviens aussi de Vous savez, en 2000, les travaux n’étaient pas tout à fait terminés, et Monsieur Maurice veillait à ce que tout se passe bien. Il dormait même sur place, à l’époque. Il aidait l’équipe location à signer les baux, il installait les toilettes et posait des poignées de porte ! Il venait discuter avec nous et nous encourageait à parler entre nous. C’était vraiment important pour lui qu’on se sente bien ici.
Madame Alarie : Mon premier souvenir, je pense que c’est ma rencontre avec Lionel ! Je sortais de la salle d’activités et il m’a abordée. Il m’a dit « Vous êtes nouvelle, non ? Je ne vous ai jamais vue ! » En discutant, on a découvert qu’on avait beaucoup de points communs. C’est comme si nos âmes s’étaient reconnues. Je venais à peine d’arriver donc Lionel m’a proposé de poursuivre la conversation quand je serai bien installée. Deux semaines plus tard, je l’ai recroisé. Je l’ai interpellé, je lui ai dit que lorsqu’il aurait du temps, je serais ravie de bavarder avec lui. Lionel a répondu « Et pourquoi pas maintenant ? ». À partir de là, on ne s’est plus quittés !
Quelles sont les forces des Résidences du Marché, selon vous ?
Madame Latour-Lapierre : Pour moi, c’est l’ambiance et la chaleur humaine. Ici, on est bien entouré. Honnêtement, je ne changerais pour rien au monde, car j’y trouve tout ce qu’il me faut : des amis, des personnes toujours prêtes à m’aider, des services de qualité… et surtout, un véritable sentiment d’appartenance à ce lieu.
Monsieur Lamoureux : Les Résidences du Marché ont cette incroyable capacité à vous faire sentir chez vous, dès les premières secondes. J’aime aussi le côté intime de l’endroit. Ce n’est pas dans un gratte-ciel de 50 étages et la localisation est idéale : des commerces à deux pas et un quartier résidentiel plein de charme. Il suffit de voir la Maison Lachaîne, tout près, qui accueille des expositions de peinture, de dessin, de sculpture et même de poésie. Quand la ville organise des concerts ou des feux d’artifice, c’est également ici que ça se passe. Franchement, on ne pourrait pas être mieux situés !
Madame Alarie : Le personnel a vraiment du temps pour nous. Lorsqu’on a quelque chose à dire, on nous écoute vraiment. Chaque mois, une assemblée est organisée avec le directeur général. C’est l’occasion de faire le point sur la vie à la résidence, de discuter des améliorations possibles et de partager nos idées. On sent que nos commentaires sont pris en considération et que notre voix compte.
Avez-vous développé des amitiés durables ici ?
Madame Latour-Lapierre : J’avais déjà une amie ici lorsque je suis arrivée, ce qui m’a beaucoup aidé à me sentir bien. Puis, au fil des rencontres et des années, je me suis rapprochée d’un petit groupe d’amies avec qui j’aime échanger et partager des moments. Nos discussions sont toujours un plaisir.
Monsieur Lamoureux et Madame Alarie : Absolument ! Nous nous sommes liés avec plusieurs résidents et nous partageons souvent des soupers avec nos amis. Nous aimons beaucoup discuter, alors tous les soirs, nous retrouvons notre petit groupe autour de la table. Les gens passent souvent nous saluer ou jaser un moment avant de quitter la salle à manger. Si nous pouvons rendre les autres aussi heureux que nous le sommes, alors mission accomplie !
En général, que faites-vous pendant la journée ? Participez-vous à des activités organisées par la résidence ?
Madame Latour-Lapierre : Avant, je faisais du tricot et j’animais le bingo avec Lionel, mais depuis j’ai ralenti la cadence. J’aime bien sortir marcher quand il fait beau, juste pour prendre l’air et profiter du jardin de la résidence. En général, je reçois mes amies chez moi : on discute, on rit et on partage une bonne tasse de thé l’après-midi. Le soir, j’aime jouer aux cartes. Et je ne manque jamais le souper des fêtés : c’est un beau moment de célébration et une occasion de retrouver tout le monde autour d’un repas festif.
Monsieur Lamoureux : Oh, si vous saviez… Il n’y a pas une activité que je n’ai pas essayée ici. Avant la COVID-19, j’étais très actif et impliqué dans la vie de la résidence : accueil des nouveaux résidents, aide administrative, bingo, chorale, bibliothèque, et j’en passe ! Pour le 23e anniversaire des Résidences du Marché, j’ai également prêté main-forte au chef en cuisine, en préparant des petits pains pour la soirée. Ce n’était pas grand-chose… Juste pour 200 personnes (rires) ! Avant, je marchais beaucoup. Depuis, j’ai aussi ralenti le rythme. Le matin, je me lève et je fais de la paperasse. Le midi, je descends dîner avec Huguette et l’après-midi, on fait des mots croisés ensemble. On aime aussi prendre part aux événements festifs de la résidence : les soupers de fête, les concerts, les anniversaires… Bref, on profite bien de la vie !
Cette année, Les Résidences du Marché ont déjà 25 ans. C’est une grande étape ! Si vous deviez décrire la résidence en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Madame Latour-Lapierre : Élégante, accessible et chaleureuse.
Monsieur Lamoureux : Comme Marie-Rose, je dirais chaleureuse. Ensuite, je dirais accueillante, et surtout, incomparable.
Madame Alarie : Humaine, familiale et conviviale !
Qu’aimeriez-vous dire aux nouveaux résidents ou à ceux qui arriveront dans le futur ?
Madame Latour-Lapierre : Bienvenue à vous ! En emménageant ici, vous découvrirez une belle résidence, avec un personnel poli, souriant, et qui prendra le temps de vous connaître. C’est un endroit qui vaut le détour !
Monsieur Lamoureux : Vous pouvez visiter d’autres résidences si vous le souhaitez, mais sachez que vous ne trouverez pas mieux qu’ici. Je suis un touche-à-tout, j’en ai vu des résidences et celles du Groupe Maurice ressortent du lot, à coup sûr !
Que souhaitez-vous à la résidence pour les prochaines années ?
Madame Latour-Lapierre, Monsieur Lamoureux et Madame Alarie : Sur ce point, on est tous les trois d’accord, et ce message est surtout pour les employés des Résidences du Marché : continuez à être aussi bienveillants. Vous avez le savoir-faire, mais ça ne vaut pas grand-chose sans le savoir-être. Vous, vous l’avez, alors continuez et merci encore pour tout ce que vous faites !
Madame Latour-Lapierre, Monsieur Lamoureux, Madame Alarie, c’est à nous de vous remercier pour avoir accepté de nous partager vos souvenirs et votre quotidien aux Résidences du Marché. Grâce à vous, nous avons pu entrevoir ce qui fait la force et toute l’unicité de beau complexe du Groupe Maurice !
Merci encore et joyeux anniversaire aux Résidences du Marché !
