Merci encore et encore, pour hier, aujourd’hui et pour toujours

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En temps normal, j’utilise ce blogue pour partager avec vous mes réflexions concernant les enjeux que nous vivons au Groupe Maurice, dans le domaine des RPA ou en société. Mais aujourd’hui, je désire profiter de cette tribune pour m’exprimer différemment, peut-être plus simplement, mais tout aussi sincèrement. Entamez avec moi le mois des soins infirmiers le cœur empli de gratitude et de mille mercis.

Ce n’est pas d’hier que les soigneurs, les panseurs, les guérisseurs nous sont précieux, mais plus que jamais, depuis les trois dernières années, leur présence sur la ligne de front nous est critique. Armés de bienveillance et de courage, ils côtoient notre souffrance au quotidien, parfois au péril de leur propre santé. Le mois de mai nous enivre peut-être par l’effervescence causée par l’arrivée des douceurs printanières, mais il sert également à souligner le travail de celles et ceux qui, malgré tout, parviennent à adoucir nos maux.

Que ferions-nous sans eux ?

Alors voilà. Je ne pouvais tout simplement pas utiliser ce billet autrement que pour honorer leur présence, leur désir profond et viscéral d’aider autrui, leur générosité et leur héroïsme. Que ce soit à l’hôpital, en clinique, RPA ou CHSLD, ces personnes sont témoins du plus vulnérable, du plus terrible et du plus miraculeux de l’être humain. L’importance de cet hommage va au-delà de tout autre message : le respect que nous devons au personnel soignant est nécessaire, non seulement ce mois-ci, mais en tout temps.

Pendant les prochains jours, prenons le temps, si vous le voulez bien, de dire un merci sincère à une personne dont la vocation est de nous soigner. Car il s’agit bien d’une vocation, d’un métier qui fait partie de ces gens, de leur mode de vie, de leur façon d’être et de penser… d’un état qui se vit jour et nuit, même au-delà des heures de travail. Nos vies se retrouvent entre leurs mains, rien de moins ! Ce que nous éprouvons, ils le ressentent, le vivent avec nous… parfois pendant longtemps. Combien de fois ont-ils rapporté leurs journées, marquées par une guérison incroyable ou un deuil imprévu, à la maison ? La moindre des choses, donc, est que nous leur offrions un petit morceau de nous en retour, un peu de lumière et de douceur afin de ragaillardir leur courage, leur bienveillance et leur sourire.

Cher personnel de soins, infirmiers et infirmières, pour ce que vous portez courageusement sur vos épaules et en vous, pour votre force et votre résilience, je vous serai éternellement reconnaissant. Pour hier, aujourd’hui et pour toujours, je vous dis et redis, MERCI.

Luc Maurice