A day for them, for us, for everyone

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Aujourd’hui, encore plus que les 364 autres jours de l’année, je vais me remémorer ce que nous avons traversé depuis un an, mondialement, tous ensemble. Cette journée de commémoration nationale à la mémoire des victimes de la COVID-19, je l’attendais, j’en avais besoin.

Elle me fait du bien, parce que j’ai envie de me savoir faire partie d’une unité collective, d’un tout. Que toutes les personnes qui ont, de près ou de loin, souffert de cette pandémie se recueillent, s’unissent, joignent leurs cœurs et leurs âmes en même temps que les miens à la mémoire des victimes, me réconforte. Ça me donne foi en l’être humain.

Nous avons aimé ces gens, les avons perdus, et ensemble, nous devons nous souvenir de cette dernière année, car nous avons besoin d’apprendre de tout cela pour grandir. L’écrivain et philosophe Jean d’Ormesson a dit : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » Ainsi, en l’honneur de celles et ceux qui ont combattu en vain ce virus, je veux faire vibrer en moi ces sages paroles. Car même si je sais que le temps atténue la douleur, il ne peut pas l’effacer.

Je prends donc ici un moment, avec vous, pour saluer notre force et notre résilience, et rappeler l’importance de notre mémoire collective. Je tiens à ce qu’on se souvienne, toujours, de nos pertes et qu’on les utilise pour avancer avec encore plus de conviction.

 

Ces pertes ont un jour eu une naissance, un visage, un nom. Désormais, elles ont une date. Le 11 mars, rappelons-nous. Et que cette date reste à jamais gravée dans nos cœurs.

 

Luc Maurice